Comment se fixe le prix du miel ?

Le miel est le seul produit naturel qui ne change jamais de qualité. Aucune date de péremption n’existe parce que même après 50 ans, il ne se périme pas. Pourtant, c’est du saccharose naturel, du sucre léger et frais. Alors, à combien le prix du miel doit-il être fixé ?

Le prix chez les apiculteurs amateurs

Le juste prix, voilà comme on doit fixer le prix du miel. Si vous êtes apiculteur amateur, vous devriez déjà connaître à combien le litre ou le kilo se vend. Il suffit de baisser un peu pour trouver des clients ou d’augmenter un peu à cause de la qualité. Généralement, 1 kilo vaut entre 10 et 20 euros. Vous pouvez demander plus si vous bénéficiez d’un label d’origine 100 % naturelle ou de producteur bio.

Peu importe, tout se mesure à la tâche. Vous avez acheté les ruches, préparé les abeilles, récolté le miel, etc. Vous vous êtes procuré des pots, des étiquettes et vous avez aussi les impôts. En plus, la pollution a fini par éliminer bon nombre de populations d’abeilles. La valeur du miel a donc augmenté, surtout si son origine naturelle ou biologique est garantie.

Les professionnels du miel et le mode de fixation du prix de vente

Le miel est présent dans l’alimentation humaine depuis toujours. On en a besoin pour la consommation, pour les repas ou les pâtisseries. Plusieurs sociétés et particuliers en ont fait leur métier. Ils tiennent compte du marché, mais aussi de leurs apports et de leurs investissements. Le calcul du prix du miel se base ainsi sur :

  • le prix des ruches,
  • la main-d’œuvre (s’il y en a),
  • le prix des matériels (pots, étiquettes, cartons, etc.),
  • le temps d’attente,
  • les différents frais,
  • les taxes.

Pour se procurer un pot de miel de 1 kilo, le consommateur doit payer tout ça, outre le bénéfice envisagé. La comptabilité n’est pas toujours simple, mais le prix de vente en gros oscille entre 8 et 20 euros le kilo. Cela peut descendre entre 6 à 15 euros selon la qualité ou la provenance du miel.

Le marché et les fluctuations de prix

Si la différence entre le prix minimum et le prix maximum du miel est importante, c’est à cause du marché. Les prix ne cessent de fluctuer, de baisser ou d’augmenter. La crise du miel, à cause de la raréfaction des abeilles, atteint des sommets. La pollution atmosphérique et l’utilisation des pulvérisateurs ont fini par détruire plusieurs colonies. Ainsi, si le miel est français, il sera un peu plus cher. En plus, il est plus sûr que s’il est importé. Vous pouvez être certain de sa pureté.

En parlant de pureté, il faut rappeler que seuls les miels purs présentent des vertus pour la santé. On entend dire par là qu’il n’a pas reçu de traitement quelconque et est 100 % naturel. La consommation et l’utilisation sur les plaies ou comme cosmétique sont donc conseillées. Le prix ne devrait pas s’éloigner de 9 à 22 euros le kilo pour les consommateurs finaux.